Récits et diaporama 2016

Le récit et le Diaporama de Nicolas le poète:


Que de merveilleux moments, il y a des moments dans la Vie qui sont riches de sensations, volatiles, instantanées, magiques et indescriptibles. Ces instants, je les trouve dans la longue distance, comme des passages un peu fou dans ma vie, à la fois violent, décourageant, excitant. Ces moments ou l'on est seul face à soit même, ces instants ou je refais mon monde, et le monde. La, avec d'autres passionnés, on vie les mêmes adrénalines, on se comprend, on se respect, on échange un sourire, parfois des paroles parfois des moments plus longs… et puis on se retrouve dans un bar "Ah t'es là !" "Ah Nico" et on est content de se revoir alors que les jours et les nuits nous ont baigné chacun dans nos histoires, envahis des fantômes de la nuit, qui parfois comme des hallucinations, m'ont dit - maintenant il faut que tu dormes - J'écoutais mon corps, je lui ai obéi, je me suis arrêté, je n'aime pas ces fantômes qui surgissent dans la nuit.
J'ai voulu ce 1200 comme un moment de plénitude, avec La Cigogne, nous étions 2, nous n'étions qu'un. Elle prenait presque soin de moi. Enfin c'est moi qui invente tout - je le sais-, mais sur la fin, les 150 derniers kms, elle était rageuse cette Cigogne. Nous avancions à une vitesse extraordinaire, nous avons rattrapé notre retard (ces 200 derniers km étaient le seul moment ou les vélocouchés pouvaient vraiment montrer leur puissance et j'en ai profité en montrant que la Cigogne était la reine), très vite, trop vite, pour que l'instant délicat arrive. Oui, ce moment ou je me suis endormi 6 kms avant le dernier contrôle. Sur une grande ligne droite, je n'ai rien vu, trop vite trop fatigué, La Cigogne est allé dans l'herbe de l'autre côté de la route, heureusement une voiture était trop loin pour qu'il y ai un problème. Je me suis endormi, elle s'est endormi, nous nous sommes couchés dans l'herbe. J'ai eu le bon réflexe de laisser faire, de ne rien forcer, mais j'ai eu peur. Heureusement pas de dégât, nous résistions elle et moi, nous étions 2, nous n'étions qu'un… et je lui disais, et je me disais, il faut tenir, ne me lâche pas maintenant, on va y arriver.
Arrivé au dernier contrôle, je vois mon ami Poucet l'Alsacien, (puis Pascal le normand aussi en état de décomposition avancé et ces acolytes) j'étais content, lui aussi c'est sur, on parle un moment. Il était fatigué le bougre, cela se voyait sur sa tête, mais moi aussi, j'étais dans le même état. Je bois 2 grands cafés et mange des croissants. Maintenant la fatigue avait disparu, je voulais aller vite très vite… arriver… arriver… La cigogne devait voler au vent tel un oiseau libre à qui rien ne peut arriver

MERCI JEAN-PIERRE MARY ET PASCALE TON ÉPOUSE ET TES AMIS/AMIES de nous avoir donné tant de belles choses.
Nicolas






le récit de Samuel en espagnol sur son Site:

 http://paisajesciclistas.blogspot.fr/

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Le récit de Richard

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Le récit de Luc


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Le récit de Christian



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Les bonnes adresses de Thierry








Le récit de kim

https://www.kim-minh.com/2016-07-douze-cents/



 

Le récit du p'tit Poucet




 

 Le Récit de Stéphane

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Le Récit de Jean-Pierre

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 Le Récit d'Yvan   ( tiré de son site: http://superandonneur.fr/douze_cents_2016.htm)

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